Ô billot, dis-moi que je suis le plus beau!
Encore une citation, je vous le concède, mais j'aime me laisser guider par mon intuition et mes envies. Et aujourd'hui je suis tombée en arrêt sur celle-ci.
Que le premier ou la première qui n'a jamais accusé l'autre ou les autres de son propre malheur me jette la pierre. Je suis tranquille....
C'est que nous rentrons là dans la danse infernale de la relation, jeu systémique inconscient du miroir que chacun renvoie à l'autre et vice versa.
L'autre ne me comprend pas, c'est de sa faute! L'autre m'ignore, c'est de sa faute! L'autre me manipule, c'est de sa faute! L'autre est méchant, Oui!
Et moi là dedans? Mais moi je suis comme l'oisillon qui vient de naître, je suis innocent! Ah oui?
C'est sans compter que nous sommes ultimement responsables de la relation. D'abord avec soi-même, puis avec l'autre. Qui mieux que moi peut exprimer et satisfaire mes besoins? Moi et moi seul et ça se saurait si c'était marqué sur mon front. L'autre a déjà fort à faire avec lui même...
Finalement quand je comprends que je laisse l'autre aller là où j'ai bien voulu le laisser aller, alors j'ai tout compris.
Cela me fait penser à ces mots d'enfants si plein de bon sens: " C'est celui qui dit qui y'est ! "