De Eric-Emmanuel Schmitt aux éditions Albin Michel
Quatrième de couverture: Sauvage, révolté, Jun promène ses quinze ans dans les rues de Tokyo, loin d'une famille dont il refuse de parler.
Sa rencontre avec un maître du sumo, qui décèle un "gros" en lui malgré son physique efflanqué, l'entraîne dans la pratique du plus mystérieux des arts martiaux. Avec lui, Jun découvre le monde insoupçonné de la force, de l'intelligence et de l'acceptation de soi.
Mais comment atteindre le zen, lorsque l'on n'est que douleur et violence? Comment devenir sumo quand on ne peut pas grossir?
Derrière les nuages, il y a toujours un ciel....
Que vous vouliez grossir, pas grossir, courez lire Le sumo qui ne pouvait pas grossir. J'en suis ressortie émue avec un sourire plus large que mon visage.
Un joli chemin initiatique que Jun va découvrir grâce à la patience et à la foi du maître Shomintsu:
" Je vois un gros en toi."
" Va te faire foutre!" témoigneront de leurs premiers échanges...
" Je vois un gros en toi" Le maître Shomintsu va le marteler à Jun jusqu'à ce que celui-ci puisse enfin l'entendre.
Jun va devoir "emprunter les yeux des autres" avant de se libérer de ses préjugés et de cette carapace dans laquelle il s'est emmurée, afin de pouvoir regarder le monde en face, avec ses propres yeux.
Un voyage qui mènera Jun au coeur de lui même, au coeur de son âme désertée ainsi que lui explique le maître:
" Tu agonises parce que tu as tout recouvert, tes émotions, tes problèmes, ton histoire. Tu ne sais pas qui tu es, donc tu ne construis pas à partir de toi."
Une histoire où l'on sait bien que le temps n'est toujours que le temps de chacun.